INVITATIONS: Student protesters sent notices of the death of the nation’s human rights to President Ma Ying-jeou and other politicians across party lines
By Flora Wang STAFF REPORTER Monday, Nov 24, 2008, Page 3
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Members of the Wild Strawberries Student Movement lie on the ground yesterday at the Liberty Square in front of National Taiwan Democracy Memorial Hall in Taipei to depict the wounded and dead as part of their mock memorial service for human rights.
Wearing white head coverings and face masks, a few dozen protesters gathered at Liberty Square, carrying placards that read “Freedom of speech” and “Free from violence” and offering their “condolences” to rights they said have been trampled by the government.
The memorial service “symbolizes our sadness toward [the government’s] violations of human rights during [Association for Relations Across the Taiwan Strait Chairman] Chen Yunlin’s [陳雲林] stay in Taiwan,” said Lo Shih-hsiang (羅士翔), a spokesman for the movement.
The students began their silent sit-in on Nov. 6 to protest what they called excessive police force against demonstrators who opposed Chen’s visit between Nov. 3 and Nov 7.
After police removed the students from outside the Executive Yuan, they moved their demonstration to the square on Nov. 7.
The group has continued its demonstrations at the square every day, calling for immediate amendments to the Assembly and Parade Law (集會遊行法) to scrap regulations requiring police approval for demonstrations.
The students had sent out “notices of death” of the nation’s human rights to politicians across party lines, including President Ma Ying-jeou (馬英九), Premier Liu Chao-shiuan (劉兆玄), Chinese Nationalist Party (KMT) Chairman Wu Poh-hsiung (吳伯雄) and Democratic Progressive Party (DPP) Chairperson Tsai Ing-wen (蔡英文), and to National Police Agency Director-General Wang Cho-chiun (王卓鈞) and National Security Bureau Director-General Tsai Chao-ming (蔡朝明). Only Tsai attended the mock funeral.
When approached by reporters, Tsai said she wanted to encourage the students, but that she did not want their demonstration to be labeled as an activity organized by the pan-green camp.
Speaking on the assembly law, Tsai said the former DPP administration “failed to pay enough attention or push for amending or abolishing the Assembly and Parade Law. We feel very sorry.”
The students also expressed opposition yesterday to a requirement by the Ministry of Justice that schools nationwide recruit personnel to implement government ethics policies.
The ministry sent formal notices to all government branches asking schools, government agencies and state-run enterprises to recruit the personnel.
The move drew widespread criticism across party lines, with many legislators calling the measure reminiscent of the Martial Law era, when all schools had human resource units in charge of spying on public servants and reporting back to the ministry.
The DPP caucus said the ministry’s requirement may violate the 1992 Act Governing the Establishment of the Government Employee Ethics Units and Officers (政風機構人員設置條例), which says the legislature, local councils, military agencies and public schools do not need to establish such units.
"The students of the Wild Strawberry Student Movement are worried that schools ... will be threatened by the White Terror again,”the students said in a press release.
24 Nov 2008
On protest and human rights in Los Angeles
On Protest and Human Rights from abe on Vimeo.
A parade held on 21st November for human rights.
A brief transcription on Mr. Jiang's talk (a Taiwanese lawyer in the States):
On Nov. 20th, the mayor of L.A. apologized publicly for the police violation when Mexican protested against the new Immigration Law last year. The amount of compensatory that police officers beat people, including the journalist and people, during the protest is approx. 13,000,000USD. How about us?
Read more on
L.A. to pay nearly $13 million over May Day melee, sources say
The settlement would mark one of the largest payouts ever made to resolve LAPD (Los Angeles Police Department) misconduct. Department has sanctioned officers and trained force to prevent another such incident.
By Joel Rubin
November 20, 2008
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[Movement Statement in French] Contre les violences policières ! Défendons la Liberté et les Droits de l’Homme !
Depuis la visite du 3 Novembre du représentant chinois de l’Association pour les relations entre les deux rives du Détroit de Taïwan (ARATS) afin de signer divers contrats avec le gouvernement taïwanais, les agents de police ont commis de nombreux actes abusifs envers des opposants pacifiques de différents groupes, sous le prétexte du « maintien de l’ordre ». Ces actes comprennent fouilles et interdictions arbitraires, confiscations et destructions de biens, attaques physiques, dispersion de rassemblements et même arrestations et détentions. La grande majorité des victimes de cette brutalité policière n’étaient même pas dans les environs du président de l’ARATS, Mr Chen Yu Lin, et s’étaient simplement trouvés être, passer ou photographier divers endroits quand ils ont été pris à parti.
D’après la couverture médiatique, nous nous sommes rendu compte de la gravité de la situation. Il ne s’agit plus d’une question technique de l’application de la loi, ou encore d’un différend entre les partisans de divers partis politiques. Ceci est la généralisation de la violence étatique, qui provoque et attaque la société civile. Tous ces actes d’oppression, qui ignorent les Droits de l’Homme et les valeurs démocratiques, rappellent l’époque de la loi martiale. A tel point que même des députés de la majorité ont exprimé leur inquiétude à ce sujet au Yuan exécutif (gouvernement), cependant que Mr Liu (premier ministre) a esquivé toutes responsabilités avec des excuses des plus minces. Nous sommes choqués et outrés de cette réponse, tout autant que consternés et humiliés.
Nous devons alors nous demander : est-ce que l’augmentation des échanges entre les rives du Détroit nécessitent que Taiwan doive rabaisser sa conception de la liberté et de la démocratie, jusqu'à atteindre le niveau du pouvoir répressif et autoritaire chinois ?
En quelques jours seulement, la démocratie libérale pour laquelle Taïwan a durement lutté, s’est pratiquement effondrée au travers de la présence policière massive en ville, et de l’atmosphère de peur et de répression qu’elle implique. Derrière ses barricades policières, le gouvernement reste aveuglé par l’illusion de cette « rencontre historique » et se fourvoie en réceptions et autres banquets. Pendant ce temps, les droits des citoyens concernant la liberté d’expression et la liberté de mouvement, pourtant garantis constitutionnellement, sont mis de côté et même oubliés.
Comme la plupart de leurs actions ne sont pas constitutionnelles, il n’est pas surprenant qu’il n’y ait pas eu un seul policier capable de définir clairement face à la caméra quelle loi les habilite à suivre les ordres de leurs supérieurs. Les agents de police sont supposés être chargés de la protection de la population. Mais à cause d’ordres venant de leur hiérarchie, ils se sont transformés en gangsters qui réprimandent et empêche le peuple d’exprimer son opinion. Nous n’avons pas l’intention de blâmer individuellement les policiers qui ne peuvent qu’obéir aux ordres de leurs supérieurs. En revanche, nous demandons solennellement aux hautes autorités du gouvernement d’assumer leur part de responsabilité pour ces abus.
Nous sommes un simple groupe de professeurs, étudiants, animateurs culturels et citoyens qui est concerné par l’état de désordre actuel de Taïwan et son développement futur.
Le 6 Novembre, à 11H, sans aucune aide ou mobilisation d’un quelconque parti politique ou groupe civique, nous nous réunirons devant la porte du Yuan exécutif (gouvernement) vêtus de noir et de masques afin de signifier notre désaccord profond, et nous nous tiendrons la main jusqu’à ce que nos revendications aboutissent. Nos revendications sont les suivantes :
1) Le président Ma Ying-Jeou et le premier ministre Liu Chao-Shiuan doivent s’excuser publiquement auprès de tous les citoyens.
2) Le directeur général de l’Agence Nationale de Police Wang Cho-Chiun et le directeur du Bureau National de la Sécurité doivent démissionner
3) Le Yuan législatif (assemblée) doit revoir rapidement la loi sur les manifestations et rassemblements qui actuellement restreint les droits du peuple.
D’après la couverture médiatique, nous nous sommes rendu compte de la gravité de la situation. Il ne s’agit plus d’une question technique de l’application de la loi, ou encore d’un différend entre les partisans de divers partis politiques. Ceci est la généralisation de la violence étatique, qui provoque et attaque la société civile. Tous ces actes d’oppression, qui ignorent les Droits de l’Homme et les valeurs démocratiques, rappellent l’époque de la loi martiale. A tel point que même des députés de la majorité ont exprimé leur inquiétude à ce sujet au Yuan exécutif (gouvernement), cependant que Mr Liu (premier ministre) a esquivé toutes responsabilités avec des excuses des plus minces. Nous sommes choqués et outrés de cette réponse, tout autant que consternés et humiliés.
Nous devons alors nous demander : est-ce que l’augmentation des échanges entre les rives du Détroit nécessitent que Taiwan doive rabaisser sa conception de la liberté et de la démocratie, jusqu'à atteindre le niveau du pouvoir répressif et autoritaire chinois ?
En quelques jours seulement, la démocratie libérale pour laquelle Taïwan a durement lutté, s’est pratiquement effondrée au travers de la présence policière massive en ville, et de l’atmosphère de peur et de répression qu’elle implique. Derrière ses barricades policières, le gouvernement reste aveuglé par l’illusion de cette « rencontre historique » et se fourvoie en réceptions et autres banquets. Pendant ce temps, les droits des citoyens concernant la liberté d’expression et la liberté de mouvement, pourtant garantis constitutionnellement, sont mis de côté et même oubliés.
Comme la plupart de leurs actions ne sont pas constitutionnelles, il n’est pas surprenant qu’il n’y ait pas eu un seul policier capable de définir clairement face à la caméra quelle loi les habilite à suivre les ordres de leurs supérieurs. Les agents de police sont supposés être chargés de la protection de la population. Mais à cause d’ordres venant de leur hiérarchie, ils se sont transformés en gangsters qui réprimandent et empêche le peuple d’exprimer son opinion. Nous n’avons pas l’intention de blâmer individuellement les policiers qui ne peuvent qu’obéir aux ordres de leurs supérieurs. En revanche, nous demandons solennellement aux hautes autorités du gouvernement d’assumer leur part de responsabilité pour ces abus.
Nous sommes un simple groupe de professeurs, étudiants, animateurs culturels et citoyens qui est concerné par l’état de désordre actuel de Taïwan et son développement futur.
Le 6 Novembre, à 11H, sans aucune aide ou mobilisation d’un quelconque parti politique ou groupe civique, nous nous réunirons devant la porte du Yuan exécutif (gouvernement) vêtus de noir et de masques afin de signifier notre désaccord profond, et nous nous tiendrons la main jusqu’à ce que nos revendications aboutissent. Nos revendications sont les suivantes :
1) Le président Ma Ying-Jeou et le premier ministre Liu Chao-Shiuan doivent s’excuser publiquement auprès de tous les citoyens.
2) Le directeur général de l’Agence Nationale de Police Wang Cho-Chiun et le directeur du Bureau National de la Sécurité doivent démissionner
3) Le Yuan législatif (assemblée) doit revoir rapidement la loi sur les manifestations et rassemblements qui actuellement restreint les droits du peuple.
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